- EAN13
- 9782930344881
- ISBN
- 978-2-930344-88-1
- Éditeur
- Presses Universitaires du Louvain
- Date de publication
- 08/2005
- Collection
- Thèses de la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication
- Nombre de pages
- 226
- Dimensions
- 16 x 3,3 cm
- Poids
- 371 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Croissance externe de l'entreprise et performance boursière
Louis Ndikumana
Presses Universitaires du Louvain
Thèses de la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication
Offres
Le développement de toute entreprise passe par sa croissance. Les dirigeants
d'entreprises, dans l’exercice de leurs fonctions, par lesquelles ils doivent
réussir à atteindre les objectifs de l’entreprise se retrouvent dans
l’obligation d’opérer des choix. Parmi ces choix figurent celui de développer
l’organisation dont ils ont la charge par croissance externe ou par croissance
interne. La pertinence de ce choix intéresse les investisseurs qui leur ont
fait confiance en les sollicitant pour la gestion de leurs « avoirs » tout en
se réservant un droit de contrôle. Ce travail de recherche a pour objectif
l’étude de la relation entre la croissance externe et la performance
boursière. Il se propose d’apporter une réponse à la question de savoir si la
croissance externe a une influence sur la richesse des actionnaires. Pour
essayer de répondre à cette question, nous avons analysé l’impact sur la
performance boursière du choix opéré par les entreprises de se développer par
la croissance externe en comparant les entreprises selon l’intensité de leurs
acquisitions. Cette analyse nous a permis de porter une appréciation sur le
caractère judicieux de ces choix faits par les entreprises. A travers une
étude empirique, nous avons porté un regard sur la performance boursière à
long terme mesurée par le ratio de Sharpe sur deux horizons de temps,
respectivement de trois et cinq ans. L’approche méthodologique empruntée est
basée sur la régression sur données de panel dont l’échantillon est constitué
des entreprises constituant l’indice européen « Dow Jones euro stoxx ». Les
résultats obtenus révèlent que les opérations de fusion et acquisition ont, en
général, un impact négatif sur la rentabilité à long terme des actifs
financiers. Si les conclusions de cette étude offrent une vue globale d’une
plus faible rentabilité des entreprises qui choisissent de se développer par
la croissance externe, elles ne constituent pas une remise en cause du
potentiel de création de valeur des opérations de croissance par fusion ou
acquisition. Elles attirent néanmoins l’attention des dirigeants sur la
prudence, la nécessité d’une bonne préparation et de la maîtrise du processus
d’intégration dans la conduite des opérations de fusion et acquisition afin
d’exploiter pleinement les synergies attendues susceptibles de créer de la
valeur.
d'entreprises, dans l’exercice de leurs fonctions, par lesquelles ils doivent
réussir à atteindre les objectifs de l’entreprise se retrouvent dans
l’obligation d’opérer des choix. Parmi ces choix figurent celui de développer
l’organisation dont ils ont la charge par croissance externe ou par croissance
interne. La pertinence de ce choix intéresse les investisseurs qui leur ont
fait confiance en les sollicitant pour la gestion de leurs « avoirs » tout en
se réservant un droit de contrôle. Ce travail de recherche a pour objectif
l’étude de la relation entre la croissance externe et la performance
boursière. Il se propose d’apporter une réponse à la question de savoir si la
croissance externe a une influence sur la richesse des actionnaires. Pour
essayer de répondre à cette question, nous avons analysé l’impact sur la
performance boursière du choix opéré par les entreprises de se développer par
la croissance externe en comparant les entreprises selon l’intensité de leurs
acquisitions. Cette analyse nous a permis de porter une appréciation sur le
caractère judicieux de ces choix faits par les entreprises. A travers une
étude empirique, nous avons porté un regard sur la performance boursière à
long terme mesurée par le ratio de Sharpe sur deux horizons de temps,
respectivement de trois et cinq ans. L’approche méthodologique empruntée est
basée sur la régression sur données de panel dont l’échantillon est constitué
des entreprises constituant l’indice européen « Dow Jones euro stoxx ». Les
résultats obtenus révèlent que les opérations de fusion et acquisition ont, en
général, un impact négatif sur la rentabilité à long terme des actifs
financiers. Si les conclusions de cette étude offrent une vue globale d’une
plus faible rentabilité des entreprises qui choisissent de se développer par
la croissance externe, elles ne constituent pas une remise en cause du
potentiel de création de valeur des opérations de croissance par fusion ou
acquisition. Elles attirent néanmoins l’attention des dirigeants sur la
prudence, la nécessité d’une bonne préparation et de la maîtrise du processus
d’intégration dans la conduite des opérations de fusion et acquisition afin
d’exploiter pleinement les synergies attendues susceptibles de créer de la
valeur.
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