La grande terreur précédé de Sanglantes Moissons, les purges staliniennes des années 30
EAN13
9782221069547
ISBN
978-2-221-06954-7
Éditeur
Bouquins
Date de publication
Collection
Bouquins
Dimensions
20 x 13,2 x 3 cm
Poids
570 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
940
Fiches UNIMARC
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La grande terreur précédé de Sanglantes Moissons

les purges staliniennes des années 30

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Vingt millions de morts : tel est, actuellement, le bilan très probable des événements décrits par les deux livres que réunit ce volume. Sanglantes moissons relate la destruction de l’agriculture russe opérée par Staline au cours des années 1930, en trois étapes : l’élimination des koulaks, censés être les paysans les plus riches, puis la collectivisation des terres et le regroupement forcé des paysans dans des kolkhozes ; la famine organisée enfin, qui fit cinq millions de victimes dans la seule Ukraine, dont Staline voulait briser l’identité nationale. Enchaînant sur cette tragédie, La Grande Terreur (entièrement revu et augmenté depuis sa première publication) étudie la répression sans précédent que Staline et le NKVD infligèrent ensuite au Parti, à l’intelligentsia et à la population dans son ensemble. L'exemple le plus spectaculaire en fut les grands procès, au cours desquels des membres de la vieille garde bolchevique furent accusés de trahison et d’avoir ourdi un vaste complot hitléro-trotskiste. Il n’en existait aucune preuve, à l’exception de leurs propres aveux extorqués par le chantage et la torture. « Ils goberont tout ! », avait dit Staline des Occidentaux avant que s’ouvrît le premier procès. Compagnons de route ou membres des partis communistes, les intellectuels d’Europe et des États-Unis, dans leur écrasante majorité, se firent les complices de la terreur stalinienne. À l’anesthésie morale de l’opinion publique succéda l’oubli. C’est dire si ces deux livres sont indispensables à la connaissance de la Russie et de l’histoire du XXe siècle, au moment où nous sommes invités à pratiquer assidûment le « devoir de mémoire » à l’égard des horreurs du passé.
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