La route des Lucioles

Kristin Hannah

Michel Lafon

  • Conseillé par
    29 avril 2021

    Une belle découverte.

    Les histoires d’amitiés marchent souvent très bien en littérature.
    Pour autant, si j’en apprécie certaines, j’ai rarement un coup de cœur aussi grand qu’avec celui-ci.
    D’ailleurs, est-ce le terme exact ? Je n’en suis pas certaine. Les émotions ont été si variées durant cette lecture que je crois que ça va au-delà de ça.

    Il faut savoir que je ne pleure jamais en lisant un roman. Aussi triste ou terrible soit-il, qu’il s’agisse de tragédie ou de thriller, mes yeux restent secs.
    Une fiction est une fiction, et il y a bien d’assez d’horreurs dans le monde pour que je n’aie pas besoin de liquider un paquet de kleenex à chaque lecture un tant soit peu profonde.
    Et pourtant, à mon grand étonnement (et, croyez-moi, il était très grand !), les larmes ont coulé en continu durant les 50 dernières pages de La Route des Lucioles...

    N’allez pas croire que ce roman est triste, il est même tout le contraire.
    J’ai beaucoup aimé faire la connaissance de Tully et de Kate.
    J’ai adoré les suivrez durant les décennies qui ont suivi leur rencontre, les voir grandir, évoluer, faire des choix, se tromper, se relever, se relancer, se soutenir, se déchirer, se chamailler, se bouder, se retrouver, se manquer...

    J’ai particulièrement apprécié toutes les références musicales qui jalonnent le livre, des musiques connues de tous, même si nous sommes nés vingt ans plus tard que nos deux amies.
    J’ai ri des nombreux traits d’humour parsemés au fil des pages.
    J’ai été attendrie par la douceur de Kate, tout autant que j’ai été agacée par l’égoïsme de Tully.

    Rien ne manque à ce roman. Tout y est pour que chaque lecteur puisse se retrouver, à un moment ou à un autre, à la place d’une des deux protagonistes, réveillant chez chacun des souvenirs d’enfance, d’adolescence, ou même des sensations beaucoup plus récentes.
    Mais les 50 dernières pages ?!
    En refermant La Route des Lucioles, je me suis demandé si Kristin Hannah aurait dû faire prendre une autre voie à son récit, mais en fait non !
    Non parce que ça conclue en beauté un roman qui génère quantité d’émotions durant ses 490 pages.

    Un roman à découvrir et à lire sans hésitation, pour retrouver un peu de ce que nous avons été, un jour.