La maison des Hollandais, Roman

Ann Patchett

Actes Sud

  • Conseillé par (Libraire)
    18 avril 2021

    Variations sur le sentiment de perte

    Danny dit de son enfance qu'elle fut un incendie.
    Et pourtant, comment son père aurait pu imaginer, en achetant cette extraordinaire maison de la banlieue de Philadelphie, que sa famille n'y résisterait pas. Construite par une riche famille d'origine hollandaise dont les portraits ornent encore les murs de l'immense salon, cette maison désempare la mère de Danny et de Maeve au point qu'elle finit pas la fuir, et fuir aussi sa famille. Pourtant, Danny et Maeve, heureux, pousseront comme des lianes folles à l'abri de cette folie architecturale, leur père les surveillant de loin tandis que deux gouvernantes veillent sur eux avec amour et vigilance. Comme dans les contes qui effraient les enfants, ils seront chassés du paradis par une méchante marâtre, qui leur infligera ainsi une nouvelle perte majeure.
    Maeve trouvera son chemin, tandis que Danny cherchera à jamais comment combler ces manques infinis.
    "La maison des Hollandais" est un magnifique roman empreint d'un grand mystère et d'une grande originalité. Dessinant des personnages profondément attachants, Ann Patchett laisse entre nos mains une magnifique exploration des liens familiaux.


  • Conseillé par
    4 mai 2021

    Etats-Unis, maison

    Alors oui, la maison des Hollandais est un manoir magnifique qui dispose d’une salle de bal au troisième étage, et chaque pièce est une petite merveille. Mais chaque personnage du roman a un rapport différent avec cette maison.

    Un roman sur l’abandon maternelle : pourquoi serait-il plus douloureux qu’un abandon du père ?!

    Un roman sur le temps qui passe qui ne m’a pas convaincue, car une fois refermée, je me suis dit : Tout ça pour ça ! et j’ai eu envie de lire un roman plus consistant.

    Une citation :

    Ce que l’école de médecine m’avait appris, c’était à prendre une décision : identifier le problème, évaluer les options, et agir – le tout simultanément. Mais ensuite l’immobilier m’avait donné la même leçon. (p.213)

    L’image que je retiendrai :

    Celle des deux enfants puis adultes dans la voiture devant la maison.