La trompette d'Alésia

Alors qu’il était destiné à travailler dans les champs pour le reste de sa vie, le jeune Luern va peut-être avoir l’occasion de faire ses preuves sur les champs… de bataille. En effet, il a été désigné pour accompagner son jeune maître qui répond à l’appel de Vercingétorix et rejoint son armée. Luern ne se fait pas d’illusions, il n’y va qu’en tant que valet. Et pourtant… la suite lui réserve bien des surprises, la première étant de devoir faire équipe avec Titus, un Romain de son âge !

Le lecteur est tout de suite entraîné dans la vie de Luern – loin des clichés habituels. Il faut dire qu’il s’en passe des choses passionnantes ! Grâce à lui, on est au centre de l’action : la victoire de Gergovie, le siège d’Alésia, la mobilisation gauloise qui s’en suit… et finalement la déchéance de Vercingétorix. Car oui, si l’auteur prend quelques libertés avec l’histoire – ce qu’elle explique très bien et en détails à la fin de l’ouvrage – elle ne change pas pour autant l’Histoire. Malheureusement, car on s’était attaché au chef arverne qu’elle nous présente comme quelqu’un d’intelligent, avenant et dynamique.

Luern est attachant. C’est un jeune homme courageux, volontaire et intrépide. Il ne recule devant aucune difficulté, n’a pas froid aux yeux et surtout est d’une loyauté sans faille. Des qualités qui vont faire la différence dans cette histoire. Il est amené à rencontrer beaucoup de gens : des personnes célèbres, ayant réellement vécu comme Vercingétorix, mais d’autres totalement inventées par l’auteur, comme Titus.

En conclusion, une belle lecture. C’est bien écrit, rythmé, instructif et prenant. Luern est un personnage intéressant et ses aventures sont captivantes. L’auteur s’est documenté sur le sujet et cela se voit car on ne tombe pas dans les stéréotypes qu’on rencontre d’ordinaire.