- EAN13
- 9782253094135
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 27/03/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
Édition enrichie (Préface, notes, chronologie et bibliographie)
Mariane, une religieuse portugaise, adresse à l’officier français qui l’a
abandonnée cinq lettres passionnées et lyriques : « Quoi ? cette absence à
laquelle ma douleur, tout ingénieuse qu’elle est, ne peut donner un nom assez
funeste, me privera donc pour toujours de regarder ces yeux dans lesquels je
voyais tant d’amour ? » Mais à sa souffrance et sa plainte, rien ne répond
jamais que
l’obstiné silence de son amant.
Lorsqu’en 1669 le libraire Barbin publie ces Lettres portugaises traduites en
français, il les donne pour authentiques, et le succès qu’elles rencontrent
tient beaucoup à l’émouvante sincérité de cette voix dont Stendhal, par
exemple, ne doutera pas non plus qu’elle fût celle d’une vraie religieuse. Il
se peut que l’on s’accorde désormais à considérer le plus souvent qu’elles
furent écrites par le vicomte de Guilleragues, ce sont toujours les mêmes
ravages de la passion que nous découvrons encore par la voix de Mariane dans
ces pages où s’inaugure un genre qui multipliera les chefs-d’œuvre : le roman
par lettres. Edition d’Emmanuel Bury.
Mariane, une religieuse portugaise, adresse à l’officier français qui l’a
abandonnée cinq lettres passionnées et lyriques : « Quoi ? cette absence à
laquelle ma douleur, tout ingénieuse qu’elle est, ne peut donner un nom assez
funeste, me privera donc pour toujours de regarder ces yeux dans lesquels je
voyais tant d’amour ? » Mais à sa souffrance et sa plainte, rien ne répond
jamais que
l’obstiné silence de son amant.
Lorsqu’en 1669 le libraire Barbin publie ces Lettres portugaises traduites en
français, il les donne pour authentiques, et le succès qu’elles rencontrent
tient beaucoup à l’émouvante sincérité de cette voix dont Stendhal, par
exemple, ne doutera pas non plus qu’elle fût celle d’une vraie religieuse. Il
se peut que l’on s’accorde désormais à considérer le plus souvent qu’elles
furent écrites par le vicomte de Guilleragues, ce sont toujours les mêmes
ravages de la passion que nous découvrons encore par la voix de Mariane dans
ces pages où s’inaugure un genre qui multipliera les chefs-d’œuvre : le roman
par lettres. Edition d’Emmanuel Bury.
S'identifier pour envoyer des commentaires.