Avant que nature meure, pour que nature vive, pour une écologie politique
EAN13
9782603018767
ISBN
978-2-603-01876-7
Éditeur
Delachaux et Niestlé
Date de publication
Collection
ENVIRONEMENT (1)
Nombre de pages
544
Dimensions
21 x 15 x 3,5 cm
Poids
712 g
Langue
français
Langue d'origine
français
Code dewey
577.27
Fiches UNIMARC
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Avant que nature meure, pour que nature vive

pour une écologie politique

De ,

Delachaux et Niestlé

Environement

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Beaucoup de choses se sont passées depuis que, en 1965, Jean Dorst a publié son fameux Avant que nature meure, analyse vivante et prémonitoire de la crise d'érosion de la biodiversité aujourd'hui avérée. Et appel à l'action : pour que l'homme se réconcilie avec la nature. Toutes donnent raison à cette analyse documentée et réfléchie. Toutes ont besoin de la profondeur de ce récit, de son ampleur tant naturaliste qu'historique et géographique, pour être pleinement comprises. Certes, des avancées réelles ont été obtenues sur le plan des connaissances, de la prise de conscience, de la mobilisation et de l'action. Mais la biodiversité continue de se déchirer. Pourquoi ? Que faire ? D'abord, relire Avant que nature meure, qui a conservé toute son actualité, sa pertinence. et sa saveur. Ensuite, s'appuyer sur une synthèse de ce qui s'est passé depuis 1965, sur les développements en matière de connaissance et de protection de la biodiversité, et sur les obstacles qui persistent. Avec Pour que nature vive, Robert Barbault prolonge ce récit écologique, avec des rappels fréquents sur les clairvoyances étonnantes d'actualité. Il confirme la réalité de la crise d'extinction de la biodiversité et en précise l'ampleur et les modalités, à la lumière des faits. et des analyses de Jean Dorst. Il s'attache ensuite à souligner l'ample mobilisation qui s'est déployée depuis les années 1970, et ouvre la perspective - encore utopique mais qui s'enracine -, de cette réconciliation avec la nature, dans un esprit de solidarité écologique, sur la base d'une éthique de la biosphère.
Jean Dorst (1924-2001), ornithologue passionné, grand voyageur, constate les dégradations des milieux naturels et s'engage : il contribue à la protection des îles Galapagos où il participe à la fondation de l'Institut Charles Darwin. Élu à l'Académie des sciences en 1973, puis directeur du Muséum national d'histoire naturelle, de 1975 à 1985, il impulse la rénovation de la Galerie de zoologie. Il est l'auteur de très nombreuses publications, dont Avant que nature meure (1965), cri d'alarme qui connut un retentissement mondial. Il défend une écologie politique réconciliant l'Homme et la nature.
Robert Barbault. Professeur d'écologie à l'Université Pierre et Marie et Curie, est un spécialiste reconnu de la biodiversité. Élu à l'Academia Europaea en 1996, il dirige le département écologie et gestion de la biodiversité du Muséum depuis 2002. Impliqué dans la recherche et les politiques de protection de la nature il est, depuis 2002, président du comité français du programme de l'Unesco sur l'homme et la biosphère. Pour éclairer et sensibiliser le plus grand nombre à ces questions il a publié plusieurs ouvrages dont Un éléphant dans un jeu de quilles (2006), vision lucide mais qui, au nom de la vie, appelle à une position positive du rôle des hommes dans la biodiversité.
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