- EAN13
- 9782251310060
- ISBN
- 978-2-251-31006-0
- Éditeur
- Les Belles Lettres, University of Virginia Press
- Date de publication
- 21/11/2013
- Collection
- Mémoires de Guerre
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 19 x 12,5 x 2 cm
- Poids
- 270 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 959.7043092
- Fiches UNIMARC
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Dépêches du Vietnam
De John Steinbeck
Traduit par Pierre Guglielmina
Édité par Thomas E. Barden
Les Belles Lettres, University of Virginia Press
Mémoires de Guerre
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Dépêches du Vietnam rassemble la dernière série de reportages de guerre de John Steinbeck. Inédit en France, cet ouvrage reprend les chroniques écrites à partir de 1966 pour le magazine Newsday par celui qui reçut le Prix Pulitzer en 1940 pour les Raisins de la Colère et le prix Nobel de littérature en 1962.
John Steinbeck, à 64 ans, est déjà un homme malade et fatigué – il mourra deux ans plus tard – quand il part pour couvrir le conflit qui mine l'Amérique. Mais il a beau bien connaître la guerre – il a suivi les boys en Europe en 1943 pour le New York Herald Tribune et a été blessé en Afrique du Nord – il est dérouté par ce qu'il découvre: une guerre qui ne comporte « ni front, ni arrières », écrit-il. Embarquant sur les vedettes qui sillonnent les deltas, volant à bord des hélicoptères Huey, il retrouve également son fils, futur écrivain lui-aussi, qui a choisi de s'engager. Est-ce l'une des raisons pour lesquelles Steinbeck, dans ses dépêches, soutient la guerre menée par l'Amérique? S'il émettait des réserves en privé sur cette dangereuse aventure, il serre les rangs derrière la politique suivie par le président Lyndon Johnson, ce que lui reprocheront beaucoup d'intellectuels. Lui le défenseur des faibles et des opprimés, « l'écrivain social » qui en son temps fut soupçonné d'être communiste est devenu belliciste mais est surtout « désespéré que ces merveilleuses troupes n'apportent pas une victoire rapide. »
Le traducteur
Traducteur prolifique des grands noms de la littérature anglo-saxonne (Bret Easton Ellis, Ernest Hemingway, Jack Kerouac, Francis Scott Fitzgerald...), Pierre Guglielmina a récemment traduit aux Belles Lettres, de Francis Scott Fitzgerald, Une vie à soi (Goût des idées, 2011).
John Steinbeck, à 64 ans, est déjà un homme malade et fatigué – il mourra deux ans plus tard – quand il part pour couvrir le conflit qui mine l'Amérique. Mais il a beau bien connaître la guerre – il a suivi les boys en Europe en 1943 pour le New York Herald Tribune et a été blessé en Afrique du Nord – il est dérouté par ce qu'il découvre: une guerre qui ne comporte « ni front, ni arrières », écrit-il. Embarquant sur les vedettes qui sillonnent les deltas, volant à bord des hélicoptères Huey, il retrouve également son fils, futur écrivain lui-aussi, qui a choisi de s'engager. Est-ce l'une des raisons pour lesquelles Steinbeck, dans ses dépêches, soutient la guerre menée par l'Amérique? S'il émettait des réserves en privé sur cette dangereuse aventure, il serre les rangs derrière la politique suivie par le président Lyndon Johnson, ce que lui reprocheront beaucoup d'intellectuels. Lui le défenseur des faibles et des opprimés, « l'écrivain social » qui en son temps fut soupçonné d'être communiste est devenu belliciste mais est surtout « désespéré que ces merveilleuses troupes n'apportent pas une victoire rapide. »
Le traducteur
Traducteur prolifique des grands noms de la littérature anglo-saxonne (Bret Easton Ellis, Ernest Hemingway, Jack Kerouac, Francis Scott Fitzgerald...), Pierre Guglielmina a récemment traduit aux Belles Lettres, de Francis Scott Fitzgerald, Une vie à soi (Goût des idées, 2011).
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