- EAN13
- 9782350743714
- ISBN
- 978-2-35074-371-4
- Éditeur
- Magellan & Cie
- Date de publication
- 03/2016
- Collection
- Miniatures
- Nombre de pages
- 152
- Dimensions
- 20 x 13 x 1 cm
- Poids
- 170 g
- Fiches UNIMARC
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Plusieurs siècles après l’édification des royaumes Luba, Kuba, Lunda, Baluba, Garangeza et Kongo, plus de cent trente ans après sa violente colonisation par Leopold II de Belgique, cinquante-cinq ans après son indépendance, ce grand pays au cœur du continent africain qu’est l’ex-Congo belge (ou Congo-Léopoldville), ou ex-Zaïre (de Mobutu), ou Congo-Kinshasa, rebaptisé République Démocratique du Congo par Laurent-Désiré Kabila, prend toute sa place dans l’Histoire. L’Histoire de l’Afrique d’abord. L’Histoire du monde ensuite.
Pourtant, le Congo-Kinshasa, toujours en proie à de fortes tensions, revient de loin en termes de destruction et de massacre. Comme l’écrivait Arthur Conan Doyle en 1909 : « Beaucoup d’entre nous, en Angleterre, considèrent le crime qui a été commis sur les terres congolaises par le roi Léopold de Belgique et ses partisans comme le plus grand jamais répertorié dans les annales de l’humanité. » Comment, après des décennies de violences contre les peuples du Congo, comment ce pays parvient-il à exprimer son identité ? Nous le savons : la littérature est un baromètre infaillible de cette quête des peuples. « La littérature d’un pays ne peut réellement surgir que d’un processus d’émancipation politique et sociale et de construction nationale », écrivait Christophe Cassiau-Haurie en 2007, ajoutant : « … aujourd’hui, l’écrivain congolais est dans une impasse : il n’est lu ni en RDC, du fait de problèmes énormes de distribution, d’une impossibilité de “médiatisation” et d’un lectorat confidentiel, ni en Occident, faute de pouvoir entrer dans les circuits de l’édition parisienne, du fait de sa “belgitude” d’origine. La littérature congolaise ne fait donc pas le poids économiquement parlant, et, à défaut, ne dispose pas de l’entregent nécessaire, malgré son abondance éditoriale et les succès incontestables de certains de ces écrivains à l’extérieur. »
Partir à la découverte de la littérature du Congo-Kinshasa, depuis Paris, en dépit de cette supposée « belgitude », c’est d’abord partir à la découverte du quatrième pays le plus peuplé d’Afrique, du pays francophone le plus peuplé du monde, du deuxième pays d’Afrique le plus vaste. Le tout rapporté aux dimensions du continent donne idée de la taille de ce pays.
Pourtant, le Congo-Kinshasa, toujours en proie à de fortes tensions, revient de loin en termes de destruction et de massacre. Comme l’écrivait Arthur Conan Doyle en 1909 : « Beaucoup d’entre nous, en Angleterre, considèrent le crime qui a été commis sur les terres congolaises par le roi Léopold de Belgique et ses partisans comme le plus grand jamais répertorié dans les annales de l’humanité. » Comment, après des décennies de violences contre les peuples du Congo, comment ce pays parvient-il à exprimer son identité ? Nous le savons : la littérature est un baromètre infaillible de cette quête des peuples. « La littérature d’un pays ne peut réellement surgir que d’un processus d’émancipation politique et sociale et de construction nationale », écrivait Christophe Cassiau-Haurie en 2007, ajoutant : « … aujourd’hui, l’écrivain congolais est dans une impasse : il n’est lu ni en RDC, du fait de problèmes énormes de distribution, d’une impossibilité de “médiatisation” et d’un lectorat confidentiel, ni en Occident, faute de pouvoir entrer dans les circuits de l’édition parisienne, du fait de sa “belgitude” d’origine. La littérature congolaise ne fait donc pas le poids économiquement parlant, et, à défaut, ne dispose pas de l’entregent nécessaire, malgré son abondance éditoriale et les succès incontestables de certains de ces écrivains à l’extérieur. »
Partir à la découverte de la littérature du Congo-Kinshasa, depuis Paris, en dépit de cette supposée « belgitude », c’est d’abord partir à la découverte du quatrième pays le plus peuplé d’Afrique, du pays francophone le plus peuplé du monde, du deuxième pays d’Afrique le plus vaste. Le tout rapporté aux dimensions du continent donne idée de la taille de ce pays.
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