Jean T.

https://lecturesdereves.wordpress.com/

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Liana Levi

Conseillé par (Libraire)
20 août 2012

Un nouveau genre de roman social

D'acier est le roman d'apprentissage de jeunes et très belles adolescentes, débordant de vitalité, qui se vouent une amitié totale.
D'acier décrit des hommes machos, obsédés, voyous, buveurs, irresponsables, qui semblent n'être que de la force de travail.

D'acier est le portrait sombre d'une banlieue délaissée et miséreuse, d'une usine où les hommes travaillent comme des bêtes et, parfois, perdent leur vie.
D'acier est un livre de paysages. On y décrit un coin de Toscane, la présence de la Méditerranée, la plage, l'île d'Elbe au loin, mais aussi la cité ouvrière, l'usine qui mange l'énergie des hommes.
D'acier aurait pu être un roman fouillis à jouer sur trop de tableaux. A sa façon -et malgré quelques clichés- c'est un roman social qui dépeint une société en voie de dégénérescence. Silvia Avallone excelle à décrire l'adolescence, des sensations, l'amitié des filles et leurs jeux, la fascination de la beauté, l'enfermement des femmes, la violence, l'absence d'espoir.
L'écriture est vive, rapide, stylée. Le livre peut vous happer et vous tenir en haleine jusqu'à la fin.

Anne-Marie Métailié

Conseillé par (Libraire)
29 juillet 2012

Meurtre d'un enfant

Au départ, c'est un fait divers qui choque forcément le lecteur : l'assassinat d'un enfant. Qui plus est, d'un enfant poli, sensible, bon élève. L'enquête se traîne en longueur parce qu'il y a trop de fausses pistes. Si ce petit Thaïlandais a été l'objet d'un crime raciste, qui l'a tué ? Un professeur qui n'aime pas les étrangers ? Un clochard ? Des vendeurs de drogue ?

Le commissaire Erlendur mène l'enquête. Il cherche, observe, réfléchit. Il mène sa vie, aussi, qui n'est pas toujours simple. Aussi avons-nous un bel aperçu de la vie dans ce pays où il fait si froid. Et juste quelques pages avant la fin, l'énigme se dénoue.
Justement, comme on ne peut imaginer qui a commis ce crime, on ne lâche pas ce roman...

Conseillé par (Libraire)
29 juillet 2012

Dur travail...

Georges Navel (1904-1993) a écrit ce livre en 1945. Il a fait de nombreux emplois : ouvrier d'usine chez Citroën, Berliet et Renault, terrassier, jardinier, les foins, la récolte du sel, la cueillette des fruits et de la lavande, les vendanges...

Il ne cache pas la dureté du travail et de sa vie de travailleur manuel, que gagner sa vie est difficile, que les patrons exploitent et parfois méprisent leur main-d'oeuvre. Mais quel que soit le travail, il aime qu'il soit bien fait, il recherche la perfection du geste. Il observe ses semblables et la nature qui lui procure un équilibre, une joie de vivre.

C'est un livre passionnant, parfois émouvant, une irruption dans un monde qui n'existe plus tel qu'il est raconté. C'est une belle rencontre d'un homme qui force au respect.
Je vous recommande vivement cette lecture.

Conseillé par (Libraire)
26 juillet 2012

Un "vrai" beau livre...

Ars sacra est un livre exceptionnel. Déjà sa taille, le poids et le nombre de pages illustrées en couleurs seraient suffisants pour imposer le respect ! Mais c'est surtout la qualité des photographies qui permet de découvrir et d'être impressionné par la richesse et la beauté de l'art chrétien de la fin de l'Antiquité à nos jours, qu'il s'agisse des églises et cathédrales, de la peinture ou des objets.

Le texte n'est pas en reste. Il a été rédigé par des historiens de l'art et des universitaires sous la direction de Rolf Toman, un auteur expérimenté. Le photographe, Achim Bednorz, a parcouru 150.000 kilomètres en Europe et au Proche-Orient. Le travail d'élaboration a duré 5 ans. Enfin l'objet-livre lui-même conçu par Sabine Vogt, est d'une manipulation agréable malgré sa taille.

Même s'il n'est pas anodin (150 €), le prix de cet ouvrage d'exception n'est pas à la hauteur de sa valuer.

[suivi de] Compagnons

Grasset

8,35
Conseillé par (Libraire)
26 juillet 2012

Pour entrer dans l'oeuvre de Louis Guilloux

Pour se faire une idée de l'oeuvre de Louis Guilloux, on peut lire ces deux nouvelles.

Elles racontent les débuts du syndicalisme à Saint-Brieuc, la vie et la lutte des gens de peu, la tendresse d'un fils pour son père, la mort d'un ouvrier et sa volonté que ses compagnons ne sombrent pas dans la misère.
Ce sont des textes d'une grande profondeur humaine, un hommage à ces hommes et ces femmes de petite condition sociale qui ont lutté -et qui luttent encore- pour un monde meilleur.

Une lecture aisée qui ne laisse jamais indifférent.