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Conseillé par Hélène-Lecturissime24 novembre 2010
Un roman très actuel
Ce que j’ai aimé :
- La facilité avec laquelle Stéphanie Janicot campe des histoires si proches de nous. Le lecteur devient le temps de ce roman un habitant de la place de la Contrescarpe, mû par les mêmes questionnements, les mêmes doutes devant la vie et la même fascination pour ce petit prophète.
- Les rapports humains sont très subtilement décrits. Stéphanie évoque notamment la culpabilité qui se terre au sein des familles : celle des parents qui ne parviennent que peu à influer sur la vie de leurs enfants, celle des enfants qui regrettent parfois de na pas être en adéquation avec les attentes de leurs parents.
- Les contradictions de ce métier particulier qu’est le journalisme de guerre hantent la jeune Saar qui a le sentiment de s’être « rassasier au grand festin de la rage et du ressentiment. » (p. 71).
Ce que j’ai moins aimé :
- Je n’ai pas vraiment adhéré à ce roman auquel pourtant je reconnais des qualités. Sans doute parce qu’il ne répond pas à ce que j’attends d’une lecture : l’évasion. Je suis restée à Paris, dans une famille qui ressemble à la mienne, engluée dans des questions qui sont sans doute les miennes mais qui n’ont pas trouvé de réponses en ces pages, bref je n’ai pas décollé.