Ta main sur ma bouche, Roman

Mika Tard, Déborah Saïag

NiL éditions

  • Conseillé par
    5 février 2021

    Rendez-vous manqué.

    Il arrive parfois que la rencontre entre un roman et son lecteur tourne court. Que ça ne marche tout simplement pas entre ces deux-là...
    C’est précisément ce qu’il m’est arrivé avec Ta Main sur ma Bouche.

    Je l’attendais pourtant avec impatience. Le synopsis, la couverture et, bien évidemment, le sujet, tout m’attirait chez lui.
    Je lui voyais déjà des qualités innombrables, une tournure originale, une histoire inoubliable...
    D’ailleurs je pense qu’une partie problème est venue de là : je l’avais par avance placé tellement haut qu’il aurait été difficile de satisfaire mon attente, quel que soit le livre en question.

    Les deux autres soucis que j’ai rencontrés sont :
    - mon absence complète d’implication personnelle dans le récit.
    Les échanges de dialogues me semblaient parfois froids et d’autres fois d’une « modernité » presque exagérée.
    Quant aux protagonistes, je n’ai absolument pas réussi à entrer en empathie (ni en quoi que ce soit) avec eux.
    Ça arrive, bien sûr, mais sur une intrigue portant sur le phénomène MeToo, je n’avais pour ma part jamais encore jamais ressenti un détachement semblable.
    - Mon incapacité à cerner l’atmosphère du roman.
    Les scènes défilaient et je ne les visualisais pas. Aucune ambiance ne s’en dégageait (à MES yeux, soyons bien clair là-dessus), et je n’en ressentais donc pas les sentiments.

    J’ai bien évidemment été lire les autres avis après avoir terminé ma lecture, et ils sont dans l’ensemble très bons, je pense donc que c’est vraiment par rapport à moi, et à mon état d’esprit du moment, que revient la faute de désunion complète entre mon ressenti et le roman.

    Je vous invite à vous faire votre propre opinion, car quoi qu’il en soit le sujet est plus qu’important et tous les textes s’en emparant sont donc intéressants à connaître et à faire connaître.
    Parce que les mots posés sur ce fléau ne doivent jamais s’arrêter de faire du bruit, quel que soit le moyen de les faire entendre !
    Et parce que ce roman sort du commun, indéniablement.