- EAN13
- 9782072711794
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 16/03/2017
- Collection
- Folio histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Âge de pierre, âge d'abondance. L'économie des sociétés primitives
Marshall Sahlins
Gallimard
Folio histoire
Autre version disponible
-
Papier - Folio 10,40
Qu’en est-il de l’économie dans les sociétés primitives ? À cette question
fondamentale, l’anthropologie économique répond classiquement : l’économie
archaïque est une économie de subsistance et de pauvreté, elle parvient au
mieux à assurer la survie du groupe incapable de sortir du sous-développement
technique et sans cesse guetté par la famine. Travestissement théorique et
idéologique des faits, réplique ici tranquillement un anthropologue et
économiste américain de réputation internationale dans un ouvrage devenu très
vite un classique contemporain. Passant des chasseurs australiens et bochimans
aux sociétés néolithiques d’agriculteurs primitifs telles qu’on pouvait encore
les observer en Afrique ou en Mélanésie, au Viêt Nam ou en Amérique du Sud,
relisant sans parti pris les textes connus et y ajoutant des données
chiffrées, Marshall Sahlins affirme que non seulement l’économie primitive
n’est pas une économie de misère, mais qu’elle est la première et jusqu’à
présent la seule société d’abondance. L’homme primitif ne rentabilise pas son
activité, non pas du fait qu’il ne sait pas le faire, mais parce qu’il n’en a
pas envie. À partir de cette remise sur pied, tout le dossier de la question
de l’origine de l’État et des stratifications sociales a été repris et
débattu.
fondamentale, l’anthropologie économique répond classiquement : l’économie
archaïque est une économie de subsistance et de pauvreté, elle parvient au
mieux à assurer la survie du groupe incapable de sortir du sous-développement
technique et sans cesse guetté par la famine. Travestissement théorique et
idéologique des faits, réplique ici tranquillement un anthropologue et
économiste américain de réputation internationale dans un ouvrage devenu très
vite un classique contemporain. Passant des chasseurs australiens et bochimans
aux sociétés néolithiques d’agriculteurs primitifs telles qu’on pouvait encore
les observer en Afrique ou en Mélanésie, au Viêt Nam ou en Amérique du Sud,
relisant sans parti pris les textes connus et y ajoutant des données
chiffrées, Marshall Sahlins affirme que non seulement l’économie primitive
n’est pas une économie de misère, mais qu’elle est la première et jusqu’à
présent la seule société d’abondance. L’homme primitif ne rentabilise pas son
activité, non pas du fait qu’il ne sait pas le faire, mais parce qu’il n’en a
pas envie. À partir de cette remise sur pied, tout le dossier de la question
de l’origine de l’État et des stratifications sociales a été repris et
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