Les paradoxes du nationalisme turc, La construction de l'identité de 1869 au néo-ottomanisme de Recep Erdogan
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EAN13
9782140186264
Éditeur
Éditions L'Harmattan
Date de publication
Collection
Histoire et perspectives méditerranéennes
Langue
français
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Les paradoxes du nationalisme turc

La construction de l'identité de 1869 au néo-ottomanisme de Recep Erdogan

Éditions L'Harmattan

Histoire et perspectives méditerranéennes

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Cent ans après la proclamation de la République turque et la naissance du
nationalisme d'État, la Turquie peine à définir son identité. La disparition
prématurée de Mustafa Kemal a mis un coup d'arrêt à la lente gestation de la
nouvelle société. Après l'arrivée du multipartisme au pouvoir dans les années
1950, la Turquie a fait le choix ensuite de la synthèse turco-islamique censée
faire consensus. Ces années 1960-70, dites « de plomb », ont été dominées par
deux forces nationalistes : l'État-profond, garant de l'héritage de Mustafa
Kemal et l'ultranationalisme des Loups gris. Dans les années 1990, on assiste
à l'émergence du concept de Türkyeli (de Turquie) qui tend à faire du citoyen
non plus un Turc mais un habitant de Turquie. Apparaît également la tendance
néo-ottomaniste qui vise à permettre à la Turquie de renouer avec son passé
ottoman
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