- EAN13
- 9782246800590
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Grasset 19,90
Tout écrivain souffre d'angoisse dans l'exécution de son oeuvre.
Mais certains écrivains, les penseurs, les poètes notamment, révèlent une
angoisse plus profonde, congénitale. C'est cette anxiété qu'on trouve chez
Gérard de Nerval ou Baudelaire aussi bien que chez un poète élisabéthain comme
Henry Vaughan.
Après avoir cité et commenté des textes d'angoissés illustres - Kierkegaard,
Kafka... - et les sujets d'angoisse - crainte des échecs dans la vie,
appréhension de la maladie, de la mort, etc. Edmée de La Rochefoucauld a
recueilli ici des études sur Paul Valéry et Marcel Proust. Nul ne s'en
étonnera. On se souvient que le premier inscrivait dans son cahier B 1910: "
Angoisse mon véritable métier ", et on se rappellera que le second, tourmenté
à l'idée de ne pouvoir mener à bout sa Recherche, déclarait finalement au
printemps de l'année de sa mort : " Maintenant je ne suis plus inquiet. Mon
oeuvre peut paraître. Je n'aurai pas donné ma vie pour rien. "
Mais pourquoi parler aussi de Léonard et de Goethe ? C'est qu'il existe des
êtres secrets comme Léonard qui cachent les réactions de leur sensibilité,
d'autres comme Wolfgang Goethe qui sont parvenus à se dominer apparemment, à
atteindre un calme " olympien ".
Quant à Molière, c'est sous un angle spécial qu'il a été considéré dans les
pages qui suivent. L'éducation des filles est un sujet angoissant autant pour
les législateurs d'une société en constante évolution que pour les femmes
elles-mêmes soucieuses d'un véritable équilibre. Molière d'ailleurs, au dire
de Jean de La Varende, était lui-même un anxieux s'efforçant, grâce à son
génie et à sa triple profession de dramaturge, de directeur de troupe et de
comédien, d'échapper à son " angoisse naturelle ".
Un texte sur ce personnage, au demeurant extraordinaire, pouvait donc trouver
place dans ce livre consacré à l'" Angustia ".
Mais certains écrivains, les penseurs, les poètes notamment, révèlent une
angoisse plus profonde, congénitale. C'est cette anxiété qu'on trouve chez
Gérard de Nerval ou Baudelaire aussi bien que chez un poète élisabéthain comme
Henry Vaughan.
Après avoir cité et commenté des textes d'angoissés illustres - Kierkegaard,
Kafka... - et les sujets d'angoisse - crainte des échecs dans la vie,
appréhension de la maladie, de la mort, etc. Edmée de La Rochefoucauld a
recueilli ici des études sur Paul Valéry et Marcel Proust. Nul ne s'en
étonnera. On se souvient que le premier inscrivait dans son cahier B 1910: "
Angoisse mon véritable métier ", et on se rappellera que le second, tourmenté
à l'idée de ne pouvoir mener à bout sa Recherche, déclarait finalement au
printemps de l'année de sa mort : " Maintenant je ne suis plus inquiet. Mon
oeuvre peut paraître. Je n'aurai pas donné ma vie pour rien. "
Mais pourquoi parler aussi de Léonard et de Goethe ? C'est qu'il existe des
êtres secrets comme Léonard qui cachent les réactions de leur sensibilité,
d'autres comme Wolfgang Goethe qui sont parvenus à se dominer apparemment, à
atteindre un calme " olympien ".
Quant à Molière, c'est sous un angle spécial qu'il a été considéré dans les
pages qui suivent. L'éducation des filles est un sujet angoissant autant pour
les législateurs d'une société en constante évolution que pour les femmes
elles-mêmes soucieuses d'un véritable équilibre. Molière d'ailleurs, au dire
de Jean de La Varende, était lui-même un anxieux s'efforçant, grâce à son
génie et à sa triple profession de dramaturge, de directeur de troupe et de
comédien, d'échapper à son " angoisse naturelle ".
Un texte sur ce personnage, au demeurant extraordinaire, pouvait donc trouver
place dans ce livre consacré à l'" Angustia ".
S'identifier pour envoyer des commentaires.