- EAN13
- 9782756409764
- Éditeur
- Pygmalion
- Date de publication
- 13/02/2013
- Collection
- Documents et témoignages
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Une plume libre
De Mesrine à Sarkozy, souvenirs d’un journaliste pas comme les autres
Jacques Tillier
Pygmalion
Documents et témoignages
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Papier - Pygmalion 21,90
16 ans, sans diplôme, j’intègre l’école des mousses, puis les fusiliers
commandos de la marine, et pour quelques mois la prison des Baumettes.
Quarante-neuf ans plus tard, je rends ma carte de presse. Entre-temps j’ai été
un an flic à la DST, et trente-huit ans journaliste, grand reporter, rédacteur
en chef, P-DG pour le Groupe Hersant Média à La Réunion, ainsi qu’en
Champagne-Ardenne et Picardie. J’ai aimé ce métier passionnément. J’ai parfois
mis le pied en dehors des clous, loin des réseaux parisiens. J’ai arpenté le
Tchad, les palais officiels en Guinée et au Cameroun, rejoint Ushuaia pendant
la guerre des Malouines, suivi de près la vie politique des îles des
Mascareignes et celle de l’archipel des Comores. J’ai croisé des chefs d’État,
des « conseillers spéciaux », des hommes politiques de tous bords, des
magistrats – souvent soumis au pouvoir –, des voyous petits et gros, dont deux
d’entre eux m’ont laissé pour mort, le 10 septembre 1979. Après toutes ces
vies, une chose est sûre : je quitte ce métier debout, sans jamais avoir plié.
Création Studio Flammarion © Jérôme Sessini / Magnum Photos
commandos de la marine, et pour quelques mois la prison des Baumettes.
Quarante-neuf ans plus tard, je rends ma carte de presse. Entre-temps j’ai été
un an flic à la DST, et trente-huit ans journaliste, grand reporter, rédacteur
en chef, P-DG pour le Groupe Hersant Média à La Réunion, ainsi qu’en
Champagne-Ardenne et Picardie. J’ai aimé ce métier passionnément. J’ai parfois
mis le pied en dehors des clous, loin des réseaux parisiens. J’ai arpenté le
Tchad, les palais officiels en Guinée et au Cameroun, rejoint Ushuaia pendant
la guerre des Malouines, suivi de près la vie politique des îles des
Mascareignes et celle de l’archipel des Comores. J’ai croisé des chefs d’État,
des « conseillers spéciaux », des hommes politiques de tous bords, des
magistrats – souvent soumis au pouvoir –, des voyous petits et gros, dont deux
d’entre eux m’ont laissé pour mort, le 10 septembre 1979. Après toutes ces
vies, une chose est sûre : je quitte ce métier debout, sans jamais avoir plié.
Création Studio Flammarion © Jérôme Sessini / Magnum Photos
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