- EAN13
- 9782811123116
- Éditeur
- Karthala
- Date de publication
- 04/11/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les cinémas berbères
De la méconnaissance aux festivals nationaux
Amar Ameziane, Daniela Merolla, Kamal Nait Zerad
Karthala
Autre version disponible
-
Papier - Karthala 20,00
Cet ouvrage est le premier à traiter l’ensemble de la production
cinématographique berbère. Des histoires qui nous viennent des mythes, des
récits de l’histoire contemporaine, des personnages dramatiques ou comiques,
qui participent à la représentation et à l’auto-perception d’être «
Imazighen/Berbères », sont présentés et analysés sous la plume de spécialistes
et de jeunes chercheurs en études berbères.
L’apparition des premiers films amazighs (berbères) a été tardive du fait de
la méconnaissance du berbère par les États nationaux au Maghreb jusqu’aux
années 1990. Cependant, des réalisateurs ont eu le courage de persévérer et,
depuis quelques années, des films en langue amazighe (berbère) jouissent d’une
reconnaissance internationale, comme pour La Maison jaune / Axxam awragh
(2007) d’Amor Hakkar et Adiós Carmen (2013) de Mohamed Amin Benamraoui, tous
deux primés respectivement au Festival international du film de Locarno (2007)
et au Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier (2014).
Les films primés participent de l’une des deux formes d’expression filmique en
amazigh : les longs-métrages « grand écran ». La seconde modalité est celle
des « films vidéo » en format VHS et VCD qui, bien que représentant une
production très vivace de culture populaire, sont souvent maltraités par la
critique journalistique.
Les contributions de cet ouvrage explorent les films amazighs dans une
perspective interdisciplinaire en fournissant au public des clés de lecture
sur les recherches esthétiques et la construction identitaire qui sont au
centre de la narration filmique, ainsi que sur les aspects sociologiques et
économiques de la production. La question centrale posée est la suivante : «
Peut-on parler de cinéma amazigh ? ». Cet ouvrage ouvre le débat.
cinématographique berbère. Des histoires qui nous viennent des mythes, des
récits de l’histoire contemporaine, des personnages dramatiques ou comiques,
qui participent à la représentation et à l’auto-perception d’être «
Imazighen/Berbères », sont présentés et analysés sous la plume de spécialistes
et de jeunes chercheurs en études berbères.
L’apparition des premiers films amazighs (berbères) a été tardive du fait de
la méconnaissance du berbère par les États nationaux au Maghreb jusqu’aux
années 1990. Cependant, des réalisateurs ont eu le courage de persévérer et,
depuis quelques années, des films en langue amazighe (berbère) jouissent d’une
reconnaissance internationale, comme pour La Maison jaune / Axxam awragh
(2007) d’Amor Hakkar et Adiós Carmen (2013) de Mohamed Amin Benamraoui, tous
deux primés respectivement au Festival international du film de Locarno (2007)
et au Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier (2014).
Les films primés participent de l’une des deux formes d’expression filmique en
amazigh : les longs-métrages « grand écran ». La seconde modalité est celle
des « films vidéo » en format VHS et VCD qui, bien que représentant une
production très vivace de culture populaire, sont souvent maltraités par la
critique journalistique.
Les contributions de cet ouvrage explorent les films amazighs dans une
perspective interdisciplinaire en fournissant au public des clés de lecture
sur les recherches esthétiques et la construction identitaire qui sont au
centre de la narration filmique, ainsi que sur les aspects sociologiques et
économiques de la production. La question centrale posée est la suivante : «
Peut-on parler de cinéma amazigh ? ». Cet ouvrage ouvre le débat.
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