- EAN13
- 9782262064488
- ISBN
- 978-2-262-06448-8
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 04/10/2018
- Collection
- CODE SERIEL ADP
- Nombre de pages
- 398
- Dimensions
- 21 x 14 x 3,3 cm
- Poids
- 506 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Comment le chrétien du Moyen Age vit-il sa foi ?
La religion - on l'oublie souvent - structure la vie des hommes du Moyen Age. Les dogmes qui régissent la foi chrétienne ont été essentiellement définis lors du concile de Nicée en 325. Certes des pratiques païennes ont subsisté, mais elles ont diminué au cours des siècles. Et l'Eglise a su en assimiler certaines en christianisant d'anciennes fêtes.
L'auteur a choisi de suivre ce chrétien tout au long de sa vie, du baptême qui le lave du péché originel à la mort qui l'introduit dans l'au-delà, où il obtiendra récompense ou châtiment. Après son baptême, il reçoit une éducation religieuse, notamment auprès de sa mère, puis au fil des ans, satisfait à des pratiques collectives, par exemple l'assistance à la messe, ou individuelles, comme la réception des sacrements de l'eucharistie, de la pénitence, du mariage. Il doit respecter une morale en particulier dans les domaines de la sexualité, de l'argent ou du comportement : ne pas s'adonner à la violence.
Si les dogmes, vérités à croire car elles sont révélées, ne changent pas, les pratiques ou certaines croyances peuvent connaître des transformations. Le baptême par immersion fait place au baptême par aspersion. Le purgatoire, esquissé par saint Augustin, naît véritablement au XIIe siècle. Les limbes apparaissent vers la même époque pour les enfants morts sans baptême, qui n'ont pas mérité des châtiments éternels. La naissance du purgatoire a entraîné une inflation des messes en faveur des défunts, car elles permettent de raccourcir le temps passé en ce lieu, d'où la floraison des indulgences.
Moins libres que nous d'exprimer leurs doutes sur le plan religieux, plus sensibles aux pratiques et aux rites (reliques, miracles), les chrétiens du Moyen Age sont bien souvent écartelés entre les tentations de ce monde durant leur existence et la crainte du châtiment divin au moment de leur mort.
Une synthèse limpide par un spécialiste incontesté.
La religion - on l'oublie souvent - structure la vie des hommes du Moyen Age. Les dogmes qui régissent la foi chrétienne ont été essentiellement définis lors du concile de Nicée en 325. Certes des pratiques païennes ont subsisté, mais elles ont diminué au cours des siècles. Et l'Eglise a su en assimiler certaines en christianisant d'anciennes fêtes.
L'auteur a choisi de suivre ce chrétien tout au long de sa vie, du baptême qui le lave du péché originel à la mort qui l'introduit dans l'au-delà, où il obtiendra récompense ou châtiment. Après son baptême, il reçoit une éducation religieuse, notamment auprès de sa mère, puis au fil des ans, satisfait à des pratiques collectives, par exemple l'assistance à la messe, ou individuelles, comme la réception des sacrements de l'eucharistie, de la pénitence, du mariage. Il doit respecter une morale en particulier dans les domaines de la sexualité, de l'argent ou du comportement : ne pas s'adonner à la violence.
Si les dogmes, vérités à croire car elles sont révélées, ne changent pas, les pratiques ou certaines croyances peuvent connaître des transformations. Le baptême par immersion fait place au baptême par aspersion. Le purgatoire, esquissé par saint Augustin, naît véritablement au XIIe siècle. Les limbes apparaissent vers la même époque pour les enfants morts sans baptême, qui n'ont pas mérité des châtiments éternels. La naissance du purgatoire a entraîné une inflation des messes en faveur des défunts, car elles permettent de raccourcir le temps passé en ce lieu, d'où la floraison des indulgences.
Moins libres que nous d'exprimer leurs doutes sur le plan religieux, plus sensibles aux pratiques et aux rites (reliques, miracles), les chrétiens du Moyen Age sont bien souvent écartelés entre les tentations de ce monde durant leur existence et la crainte du châtiment divin au moment de leur mort.
Une synthèse limpide par un spécialiste incontesté.
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