EAN13
9782914211574
ISBN
978-2-914211-57-4
Éditeur
Éditions Gunten
Date de publication
Nombre de pages
122
Dimensions
24 x 16 x 1 cm
Poids
225 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'enveloppe vide

Roman

De

Éditions Gunten

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De quelle enveloppe s’agit-il ? Un papier abandonné sur un meuble ? Est-il destiné, oublié, en attente ? Ou s’agit-il d’une enveloppe de chair et de sang destinée, oubliée, en attente ? Une femme, Vicky, raconte sa vie à la recherche de son père, comme un voyage. Pourtant, pour elle, passé, présent, futur ne sont pas que des escales, des gares, des rêves de nuit tendres ou des journées de cauchemars.Née en 1950 à Paris. Vit depuis 10 ans dans le Jura.Plasticienne, ayant réalisé de nombreuses expositions individuelles et collectives. Dans son travail, peinture d’abord puis sculpture, réel et imaginaire convergent. Aujourd’hui engagée dans l’écriture, elle retrouve et prolonge ses mêmes élaborations.Etudiante et diplômée des Beaux-Arts, des Arts Appliqués et des Arts Décoratifs, titulaire d’une licence de lettres et de l’agrégation d’arts plastiques.Ce premier livre est construit à partir d’une nouvelle écrite il y a longtemps, reprises, inventions, et élagages successifs. Plus j’écrivais et m’éloignais d’une possible autobiographie, plus m’apparaissait à travers ces broderies réinventées une forme poétique d’un souffle vital. Sonder le silence, l’écrire, plus vivant que de le peindre ? Un autre livre est en construction, qui poursuit la même quête existentielle.Marie-Claude Duxin raconte une vie, une femme, ceux qu’elle a aimés, qu’elle aime, ceux qui se sont retirés brutalement comme sa mère ou ceux, comme son père, qu’elle cherche…Dans cet ouvrage les mots sont peints, les souvenirs y sont mélangés au présent dans un album coloré.L’énergie et la sensibilité d’une artiste à part entière enflamment la toile, ou parfois la badigeonnent, cassant volontairement une réelle beauté du texte endolori par le vide de l’enveloppe.Je fais la lessive, frottant entre mes doigts le linge mouillé. Mon esprit s’évade à longues enjambées à travers une prairie humide. Les fleurs, orange et rouges, je les frôle, je les cueille, boutons posés sur mes tresses. Revenue dans la salle de bains, j’essore une jupe fleurie, les gouttes d’eau tintent au fond de la baignoire. Je hume l’air. Par la fenêtre je vois de vieilles maisons, des toits. Une façade est belle, d’un ocre tirant sur le vert. Du linge pend, serviettes bariolées et draps que j’imagine habités par l’esprit de ses habitants. Ont-ils accroché leurs rêves aux balcons ? Quels sont ceux de Bertrand très présent ces dernières semaines ? La vie des gens est comme un paysage. Il bouge et invite, parfois, à la halte.Est-ce que tu es revenue ? »
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