- EAN13
- 9782848050645
- ISBN
- 978-2-84805-064-5
- Éditeur
- Sabine Wespieser Éditeur
- Date de publication
- 05/05/2008
- Collection
- Littérature
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 18,3 x 14 x 1,5 cm
- Poids
- 280 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- grec moderne (après 1453)
- Code dewey
- 733.309
- Fiches UNIMARC
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Invention De La Venus De Milo (L)
De Tákīs Theodōrópoulos
Traduit par Michel Grodent
Sabine Wespieser Éditeur
Littérature
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L’INVENTION DE LA VÉNUS DE MILO. Comment un marbre antique découvert par hasard dans le champ d’un paysan grec, brisé en deux morceaux de surcroît, est devenu l’un des symboles majeurs de l’art occidental, voilà l’enjeu de cette enquête menée tambour battant.
Au printemps 1820, il y avait foule dans la petit île cycladique de Milo : Olivier Voutier, aspirant de la Marine française nostalgique de l’empereur, fut le premier à dessiner le fascinant visage de la statue, à qui il donna les traits de la femme de ses rêves, épouse du consul local. Dumont d’Urville, le futur explorateur de l’Océanie, n’eut aucun scrupule à s’attribuer la paternité du croquis et de la découverte du marbre, tant il rêvait d’en faire hommage à son roi Louis XVIII. C’était sans compter avec le comte de Marcellus, le futur secrétaire de Chateaubriand, alors en poste à l’ambassade de Constantinople. Les notables locaux ne restèrent pas inactifs, et moins encore les pilleurs d’antiques ottomans.
Au cœur de ces rebondissements sentimentaux, politiques et diplomatiques, s’inscrit pourtant la question principale : celle de l’identité de la statue. Que Voutier se soit écrié « ma Vénus » devant la pureté et le mystère de ses traits ne constitue en rien une preuve… et jamais on ne retrouva la main gauche censée tenir la pomme de discorde, attribut de la déesse de l’amour !
Takis Théodoropoulos, dont l’iconoclaste ironie n’épargne aucun des acteurs impliqués dans cette affaire, montre ici avec brio que la Vénus de Milo fut l’invention paradoxale que tout le monde attendait. Produit d’une sensibilité néoclassique alors en vogue, elle contribua à renforcer les valeurs dont nous sommes encore les héritiers, à l’heure où triomphe la culture des musées.
TAKIS THÉODOROPOULOS est né à Athènes en 1954. Écrivain, chroniqueur et éditeur, il est l’auteur d’une dizaine de livres dont l’inspiration est nourrie par une solide culture antique, parmi lesquels, chez Sabine Wespieser éditeur, Les sept vies des chats d’Athènes (2003) et Le roman de Xénophon (2005).
Au printemps 1820, il y avait foule dans la petit île cycladique de Milo : Olivier Voutier, aspirant de la Marine française nostalgique de l’empereur, fut le premier à dessiner le fascinant visage de la statue, à qui il donna les traits de la femme de ses rêves, épouse du consul local. Dumont d’Urville, le futur explorateur de l’Océanie, n’eut aucun scrupule à s’attribuer la paternité du croquis et de la découverte du marbre, tant il rêvait d’en faire hommage à son roi Louis XVIII. C’était sans compter avec le comte de Marcellus, le futur secrétaire de Chateaubriand, alors en poste à l’ambassade de Constantinople. Les notables locaux ne restèrent pas inactifs, et moins encore les pilleurs d’antiques ottomans.
Au cœur de ces rebondissements sentimentaux, politiques et diplomatiques, s’inscrit pourtant la question principale : celle de l’identité de la statue. Que Voutier se soit écrié « ma Vénus » devant la pureté et le mystère de ses traits ne constitue en rien une preuve… et jamais on ne retrouva la main gauche censée tenir la pomme de discorde, attribut de la déesse de l’amour !
Takis Théodoropoulos, dont l’iconoclaste ironie n’épargne aucun des acteurs impliqués dans cette affaire, montre ici avec brio que la Vénus de Milo fut l’invention paradoxale que tout le monde attendait. Produit d’une sensibilité néoclassique alors en vogue, elle contribua à renforcer les valeurs dont nous sommes encore les héritiers, à l’heure où triomphe la culture des musées.
TAKIS THÉODOROPOULOS est né à Athènes en 1954. Écrivain, chroniqueur et éditeur, il est l’auteur d’une dizaine de livres dont l’inspiration est nourrie par une solide culture antique, parmi lesquels, chez Sabine Wespieser éditeur, Les sept vies des chats d’Athènes (2003) et Le roman de Xénophon (2005).
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