- EAN13
- 9782315006373
- ISBN
- 978-2-315-00637-3
- Éditeur
- Max Milo
- Date de publication
- 11/06/2015
- Collection
- RECIT
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 20,4 x 14,5 x 2,3 cm
- Poids
- 293 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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"Je l'ai dit, je le redis, les choses changent. Des rôles s'écrivent enfin, s'étoffent pour les Métis et les Noirs et le métissage commence un tout petit peu à exister dans les productions télévisuelles françaises. Mais c'est au compte-gouttes et la suspicion sur notre talent est lourde. Nous devons fournir plus de travail, plus de preuves que nous sommes autant capables que les Blancs. Nous devons être meilleures pour être éventuellement égales.'
Selon les mots percutants de Yasmine Modestine, le métissage trouble dans l'univers du théâtre et du cinéma. Comédienne, métisse née d'un père noir de la Martinique et d'une mère blanche du Berry, elle est sans cesse ramenée à sa couleur de peau. On lui reproche d'être trop noire pour les rôles de Blanche, trop blanche pour les rôles de Noires. Les justifications qu'elle a entendues l'ont laissée perplexe : les spectateurs, supposés blancs, ne pourraient pas s'identifier ; les Noirs auraient " une voix spéciale " ; ils ne seraient pas " assez bons ".
Au détour de son expérience professionnelle et intime, c'est toute une pensée héritée du passée parfois encore à l'œuvre en France que l'auteure décrypte.
Sans pour autant glorifier la situation aux États Unis et en Angleterre, elle s'en saisit à travers de nombreux exemples pour montrer le retard et l'hypocrisie de sphère culturelle française.
Selon les mots percutants de Yasmine Modestine, le métissage trouble dans l'univers du théâtre et du cinéma. Comédienne, métisse née d'un père noir de la Martinique et d'une mère blanche du Berry, elle est sans cesse ramenée à sa couleur de peau. On lui reproche d'être trop noire pour les rôles de Blanche, trop blanche pour les rôles de Noires. Les justifications qu'elle a entendues l'ont laissée perplexe : les spectateurs, supposés blancs, ne pourraient pas s'identifier ; les Noirs auraient " une voix spéciale " ; ils ne seraient pas " assez bons ".
Au détour de son expérience professionnelle et intime, c'est toute une pensée héritée du passée parfois encore à l'œuvre en France que l'auteure décrypte.
Sans pour autant glorifier la situation aux États Unis et en Angleterre, elle s'en saisit à travers de nombreux exemples pour montrer le retard et l'hypocrisie de sphère culturelle française.
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