Un album sublime et sensible aux frontières de la philosophie, pour explorer ses tempêtes intérieures et déguster le plaisir d'être, ensemble, et d'exister.
Chaque double page constitue une petite scène, et, peu à peu, on avance. C'est doux et délicat, à partager entre amis, en famille, et toutes générations confondues !

Après le magnifique Port des marins perdus, le binôme Radice et Turconi nous livre leurs filles, ces prostituées du Pilar, plus attachantes les unes que les autres. Un dessin rond et tendre, des histoires sensibles, un cocktail poétique et inoubliable : on en redemande ! (Et si vous n'avez pas lu Le Port, foncez !)

"L'amour c'est comme une drôle de tempête dans le ventre. On dirait que ça tangue dans ton corps et ça fait des chatouilles dans les orteils."
L'amour de Pingouin pour Ours a beau être sincère, il est difficile à comprendre pour Ours. Au moins, au début ...

Une très jolie histoire où l'amour c'est le rire, où l'amour c'est les rêves, où l'amour c'est le partage, et où, surtout, l'amour c'est toutes ces petites choses qui rendent la vie plus belle !

Sujet délicat et controversé que celui de choisir sa fin de vie. Emmanuelle Bernheim fait de son expérience un roman aussi sensible qu'universel, qui pose les questions que l'on aimerait taire ou ne jamais avoir à se poser. L'amour infini d'une fille à son père, et d'un père à ses filles, dépasse largement ces pages poétiques et touche au cœur.

Le Téléphone au Vent, c'est celui qui relie les vivants aux morts, et c'est celui qui recueille les pleurs et les joies, les colères et les deuils peu à peu adoucis par le temps. Il existe vraiment, sur une colline japonaise, et même sans vous y rendre, laissez-vous envoûter par ce joli roman qui cueille les peines et adoucit le cœur. Une histoire délicate et sensible, pour ne pas oublier de "sourire avec le cœur"...